dimanche 9 octobre 2011

BWV 4 - la sinfonia

Qu'est ce qu'une sinfonia dans un oeuvre du 18ième siècle ? C'est un peu ce qu'on pourrait appelé, dans une oeuvre vocal et instrumentale, comme plus tard, les opéras, une ouverture. Mais dans une oeuvre liturgique comme les cantates et les oratorios, on appelle cela une sinfonia, qui a garder son sens étymologique : le fait de "sonner ensemble"... J'en profite pour vous dire que "jouer du violon" en italien, se dit "sonner le violon"... "sinfonia" est donc la partie qui ouvre, en faisant jouer ensemble les instruments, sans chanteur. Les opéras par la suite ont garder cette tradition, certaine ouvertures sont célèbres parmis les opéras de Mozart, de Verdi... et j'en connais une de Beethoven, l'ouverture d'Egmont.

La cantate BWV4 dont je vous ai fourni précédemment le choral, comme toute oeuvre vocale avec accompagnement instrumentale s'ouvre par une sinfonia. Je vous fournis donc ce chef d'oeuvre de structure, du moins les deux parties de violon ensemble, sachant qu'avec eux, il y a encore deux altos et un continuo, c'est à dire une partie de basse chiffrée, dont la fondamentale de l'accord est jouer par un violoncelle ou une contrebasse à l'octave inférieure, et le reste des accords au clavecin... ou mieux, un orgue... positif ou d'Eglise.

Cette oeuvre est donc une cantate qui se chante le vendredi saint, une fois que le Christ est mis au tombeau. C'est une oeuvre qui n'est pas écrite dans la tonalité la plus tragique qui soit (en sol mineur), mais en mi mineur, tonalité de souffrance physique, digne représentant de la souffrance de Christ. C'est une oeuvre torturé dès le départ, avec son aspect lourd sa mélodie d'abord tronquée, avant que n'apparaisse le thème proprement dit. Je vois la plupart du temps dans cette façon d'aborder une cantate, comme une pré-exposition... une exposition est dans une symphonie la succession d'un thème premier, d'un pont et d'un second thème... mais il peut y avoir un préambule de quelque mesure... c'est ici le cas. Le thème s'expose d'ailleurs en si mineur (présence insistante du la dièse, sensible du si, et apparition dans la mélodie du do dièse). C'est la dominante du mi mineur, tonalité principale de toute la cantate.

Pour jouer cette oeuvre, je recommande au violon I d'être arrivé à l'étude de l'extension du quatrième doigt, car ils auront à affronter la présence du do aigu sur la première corde (mi). Dans le cas contraire, il est toujours possible de tenir la partie de violon II.

samedi 8 octobre 2011

Choral BWV 4, Versus 7

Dans la lancée de la dernière publications que j'ai faites polyvalence, et qui s'adresse à des violonistes ayant quelques années de violon derrière eux, je me suis dit qu'avec la même oeuvre, les débutants (une ou deux années) ne sont pas en reste.

La cantate "Christ lag im Todesbanden" est plein de ressource. Certain passage ne demandent pas des années de pratique. Le versus 7 est le choral, la partie la plus métriquement carrées de la cantate dans son ensemble. Elle sert de clôture à toute l'oeuvre.

Dans la même lignée que le post précédent, je ne fournis ici que les parties ensemble du violon I et II. Mais bien entendu, la partie d'alto et de violoncelle existent aussi. J'invite à ce sujet les lecteurs intéresser à consulter la partie d'alto et de violoncelle séparément

jeudi 6 octobre 2011

Choral numero 8

Il est connu sous le nom "Ach Gott, vom Himmel sieh' darein".

Pour jouer la partie de violon I, il s'agit de savoir jouer en ré mineur. Mais, n'est-ce-pas, qui à goûter à la sonate en trios numéro 12 de Vivaldi, ne devrait donc pas être perdu ? Le violon II demande nettement plus de souplesse. La position de ses doigts alternent selon l'harmonie. Il faudra être particulièrement vigilant lorsqu'il s'agit de rencontrer un fa dièse, par rapport à un fa bécarre, et même flirter avec le lab... ceux qui rechignent à utiliser leur quatrième doigt lui découvriront une certaine utilité...

Je n'ai laisser ici comme exemple, les deux violons ensemble, sachant que pour avoir l'harmonie complète, il faut disposé d'un alto et d'un violoncelle en supplément.

Sur demande, je peux fournir des fichiers sonores.

jeudi 22 septembre 2011

Vivre, c'est aimer

Shinichi Suzuki est un violoniste tardif. Il a appris le violon à 17 ans. Il est l'auteur d'une méthode mondialement connu comme étant orienté vers l'enseignement de masse. Mais il n'est pas que cela. C'est aussi un pédagogue sensible, une homme d'une grande humanité, non pas un donneur de leçon, mais un passionée amant la transmission du savoir, y ayant pris plaisir toute sa vie. Son école qui porte son nom, est appelé difféfemment par apport à nos habitude, car il a fondés, je cite, "l'institut de recherche de l'éducation du talent". Qu'est ce donc ? Vous le saurez en lisant ce livre passionnant, écrit par un passioné qui, même si il n'est plus de ce monde, n'en continu pas moins d'éclairer de sa bienveillance les personnes qui voient en eux leur talent se développer Disponible aux édition Corboy pour le prix de 15€